L’urbanisation telle que pratiquée depuis plusieurs décennies en Amérique du Nord engendre la minéralisation des espaces publics et privés (bâtiments, routes, stationnements). Ce phénomène entraîne l’imperméabilisation du sol, qui diminue l’infiltration de l’eau et perturbe son cycle naturel. Selon la publication La gestion durable des eaux de pluie : Guide de bonnes pratiques sur la planification territoriale et le développement durable (MAMOT 2010), en milieu urbain dense, de 75 % à 100 % du territoire sont ainsi imperméabilisés.
Source des données :
MAMROT et MDDEFP. Guide de gestion des eaux pluviales: Stratégies d'aménagement, principes de conception et pratiques de gestion optimales pour les réseaux de drainage en milieu urbain. figure 2.5, chapitre 2-4 .
Conséquences des perturbations du cycle de l’eau
Les conséquences sont nombreuses, tant sur le plan environnemental, sanitaire, qu’économique :
- pression sur les infrastructures publiques de traitement des eaux : augmentation des refoulements d'égouts, des inondations et du déversement des eaux usées dans les cours d'eau
- pollution des eaux de ruissellement : augmentation des coûts de traitement, altération de l'écosystème des cours d'eau qui nuit aux activités récréatives et à la qualité de l'eau potable
- augmentation des coûts pour les compagnies d’assurances, les gouvernements et la population